Ouvert durant les travaux : Projet de Zaitchick
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- Zaitchick
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Re: Ouvert durant les travaux : Projet de Zaitchick
Elle dure jusqu'au 3 juillet.
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Re: Ouvert durant les travaux : Projet de Zaitchick
Lilou ?Asid a écrit :Ah bah c'est ce qu'on vient de se dire avec Lilou... ^^

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[b]Asid[/b]
"[i]Odi panem quid meliora.[/i] Ça veut rien dire, mais je trouve que ça boucle bien."
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Re: Ouvert durant les travaux : Projet de Zaitchick
Aujourd'hui, remise des prix du concours de nouvelles Mots Passants organisé par le rectorat à l'hôtel Océania de Clermont-Ferrand. Beaux prix, assez coûteux (livres, encyclopédie, bons d'achats...) Reçu deuxième (ce qui n'est pas mal) pour la nouvelle 40 ans. Le thème, "dès Potron Minet." Moi content.
QUARANTE ANS
Le radio-réveil s'alluma, comme chaque matin dès potron-minet. Rapidement, il coupa le son, se redressa doucement, jeta un regard sur la silhouette endormie à côté de lui puis se leva, tout doucement, sans faire de bruit. Il pénétra dans la salle de bain pour de rapides ablutions matinales, il ne fallait pas se mettre en retard. Il s'habilla sans perdre de temps. Dans la cuisine l'attendait sa besace, alourdie de son casse-croute, et une bouteille thermos, remplie de thé. Il prit le temps de se verser une tasse pour se réchauffer avant d'affronter la fraîcheur du matin. Il enfila son manteau – manquerait plus qu'il prît froid -, son cache-nez, son bonnet et sortit. Toujours doucement. Toujours sans faire de bruit.
Dehors, il faisait sombre. Sombre et froid. L'air était vif. Son pas aussi. Il rejoignit la station de bus. D'autres matinaux l'attendaient. Silencieux. Encore dans leurs rêves et pris dans leur routine de somnambules. La lueur des phares annonça le bus qui s'arrêta à leur hauteur. Dans un bruit pneumatique, la porte s'ouvrit. Ils se hâtèrent tranquillement de monter. Le bus démarra en lâchant une bouffée de gazole dans l'air matinal. La même routine, depuis quarante ans.
Le bus les libéra à la sortie de l'usine. Salut amical et mécanique au surveillant puis entrée dans le bâtiment. Vestiaire puis re-salut amical aux collègues, à l'équipe de nuit qui débauche, à la pointeuse qui tilte. Entrée dans l'atelier. Bruit assourdi des machines. Chacun à son poste. La même routine, depuis quarante ans. Pour la dernière fois.
« Alors, c'est aujourd'hui le grand jour ? » Sur le coup, il ne réagit pas. Il ne réalise pas qu'on s'adresse à lui. « Hé, Cyriaque, c'est aujourd'hui le grand jour ? » Oui, c'est à lui qu'on s'adresse. C'est José. Son copain José. Il a un grand sourire, large, franc... Avec ses deux dents de devant qui lui manquent, il paraît même encore plus large et plus franc. « Oui, c'est aujourd'hui » répond-il, comme en retournant chaque syllabe dans sa bouche, pour sentir leur goût avant de les expulser. « Ben, dis-donc, on dirait que ça ne t'enchante pas plus que ça » s'étonne José. « Ne me dis pas que tu vas regretter la taule ? » La « taule », c'est l'usine, l'atelier, son bruit, son rythme... Non, bien sûr, non. Il ne la regretterait pas. Il fit un signe de dénégation à José puis se retourna vers sa machine. L'ouvrage n'attendait pas. On ne les payait pas, après tout, pour discuter. « Sacré Cyriaque » dit José. « On en reparle à la pause. » Clin d'œil complice à travers les verres ronds et épais de ses grosses lunettes de myope. Avec son œil droit exorbité, son clin d'œil paraissait encore plus complice.
Cyriaque se retourna vers sa machine, attentif à ses frémissements, son bourdonnement familier, celui qu'il retrouvait chaque matin et qui l'accompagnait toute la journée. Il s'affairait... Non, on ne le payait pas à rien faire et il avait toujours mis un point d'honneur à mériter sa paye. Il avait éduqué ses enfants comme ça. Il avait des principes.
Le jour ne s'était pas encore levé au moment de la première pause. Il se rendit au vestiaire accompagné de José, récupéra sa besace et sa bouteille thermos dans son casier, et ils se rendirent dans le local pour se détendre quelques minutes et se restaurer. Comme d'habitude, il proposa à José de prendre une tasse de thé. Comme d'habitude, José refusa poliment. Comme d'habitude, José lui proposa un coup de chopine. Comme d'habitude, il refusa poliment. Du très bon rosé pourtant. Sourires complices. Et ouverts.
Le local n'était pas bien grand. Il y faisait tiède. Dans un coin, une cafetière glougloutait, juchée sur un tabouret. L'odeur du café – arabica – flottait dans l'air. Ils se sentaient bien, dans un no man's land entre le crépuscule et l'aube, dans une alcôve nimbée d'une aura électrique, insonorisée, abritée du rythme de l'usine et des grondements de la machine. Cyriaque se redressa et s'approcha du tableau d'affichage, au dessus de la cafetière.
Extraits du règlement intérieur relatif au temps de pause. Affichage syndical. Tracts accompagnés des habituels « inadmissible » et « inacceptable » et « ça ne peut plus durer » - et pourtant, ils nous en faisaient admettre et accepter, pensa-t-il, et ça durait. Facile quand on est du côté du manche. Une carte postale de Jean-Jacques était punaisée sur le tableau. Jean-Jacques avait pris sa retraite, au grand soulagement des contremaîtres – pardon, des « managers opérationnels » comme on les appelait désormais, ici en tout cas - qui le considéraient comme une grand gueule. On disait que ses parents l'avaient baptisé ainsi à cause de Jean-Jacques Rousseau. N'importe, Jean-Jacques avait du tempérament. Il avait animé la cellule syndicale, organisé, revendiqué, manifesté, lutté, négocié, ergoté, pinaillé... Puis un jour, il était parti. Atteint par l'âge de la retraite. Lui aussi. Depuis, il envoyait régulièrement des cartes postales. Au début, tout du moins. Il cultivait son jardin. Des fleurs, du muguet... et des églantines. On ne se refait pas. La carte avait jauni. Les tracts aussi. « Et moi, se dit Cyriaque, j'ai jauni aussi ? »
« Hé » lui dit José, le tirant de ses pensées. « Tu ne vas pas me dire que tu vas regretter la taule ? »
Le temps de pause s'était écoulé. Il fallait reprendre. Leurs machines les attendaient. Commandes numériques, cadrans, écrans, un univers digital dans lequel évoluaient des hommes en bleu de travail, les oreilles couvertes de filtres auditifs... La journée passait toujours très vite, rythmée par la cadence des machines : pause, reprise, pause, reprise, repas, reprise... Comme si les machines avalaient les heures. De brefs moments de convivialité découpaient le temps de travail. Quelques plaisanteries étaient échangées entre cols bleus. Des critiques aussi. Des railleries. Le train-train monotone de l'usine. La routine qui organisait la vie des salariés.
Jusqu'à ce que tout cela prenne fin. Au signal du changement d'équipe. Cyriaque se dirigeait vers son vestiaire quand José le rattrapa. « Viens au local, tu ne vas pas partir comme ça... On t'a préparé une petite fête.»
Le local n'était décidément pas bien grand. Encombré d'une table qu'on avait repoussée contre le mur, à côté de la cafetière juchée sur un tabouret et des chaises qu'on avait empilées à côté de la cafetière, juste sous le tableau d'affichage. Sur la table, une nappe en papier, pour ne pas salir, et sur la nappe, des gobelets en plastiques, des bouteilles de mousseux, de vin blanc ou de rosé, ou de soda pour ceux qui ne veulent – ou ne peuvent - boire d'alcool... Des assiettes en carton avec des biscuits apéritifs, des bretzels salés, des pistaches étaient disposées sur la table. Une ou deux guirlandes de papier punaisées au mur achevaient de donner un petit air de fête. Les copains de l'atelier étaient là, avec José, hilare, sourire plus ouvert que jamais, la petite de la compta, rougissante (timidité ou alcool ?) - l'autre, la vieille avait décliné l'invitation - et les deux contremaitres de « l'ateul », un peu moins « managers opérationnels » que d'habitude. Tous rassemblés pour « marquer le coup. »
Le plus âgé des managers prit alors la parole pour expliquer que, non, décidément, on ne pouvait laisser Cyriaque partir comme ça, après toutes ses années de « bons et loyaux services », selon la formule consacrée. Bons sourires, approbations, applaudissements, congratulations, saluées par le « pop » de la première bouteille de mousseux.
On entourait Cyriaque, on le félicitait, on le congratulait, quelle chance il avait ! La retraite, heureux veinard ! Enfin, il pourrait faire ce que bon lui semblerait. Et de bon matin ! La pêche ? La chasse ? La grasse matinée ? Bons rires. Tout le monde était très enjoué. On remplissait les verres qui débordaient... Qu'importe, ce n'est pas tous les jours fête ! Les gobelets dessinaient des anneaux colorés sur la nappe en papier, entre les taches et les miettes, pas grave, on nettoierait plus tard. La petite de la compta avait les joues rouges. Elle embrassa Cyriaque sous les applaudissements. On lui versait du soda dans son gobelet – jamais d'alcool, c'était un principe. Cyriaque s'attachait à ses principes. Que lui resterait-il sinon, quand il n'y aurait plus sa routine ?
Puis une clameur s'éleva : « le cadeau, le cadeau »... Tous les copains de « l'ateul » s'étaient cotisés. C'était José qui avait discrètement organisé une cagnotte. La petite de la compta était chargée d'apporter le paquet. « Allez, allez, ouvre-le ! »
Cyriaque défit le paquet, l'ouvrit sous les applaudissements... Un service à thé, non, à café, un service à café turc... made in China. « Tu bois ce que tu veux avec. Du café ou du thé, lui dit José, avec un clin d'œil très complice derrière ses grosses lunettes... »
Toute cette agitation perturbait Cyriaque, d'habitude si discret. Sa tête bourdonnait. Quarante ans, ça faisait quarante ans aujourd'hui...
Le bourdonnement s'intensifia. C'était celui du radio-réveil. Il avança sa main vers le bouton d'arrêt et l'éteignit. Puis il se retourna vers le corps endormi à côté de lui. Puis il se rallongea, les mains derrière la tête. Quarante ans, songeait-il. Aujourd'hui, il venait de basculer de la catégorie « chômeur » à la catégorie « retraité ».
Cela faisait cinq ans que la « taule » avait fermé et qu'ils s'étaient tout retrouvés sur le pavé, lui, José, Jean-Jacques, La petite de la compta, les « managers »... L'usine avait fermé et réouvert ailleurs, en Roumanie ou en Chine... Il avait bénéficié d'une mesure de pré-retraite, un terme poli pour éviter d'employer celui, plus infamant, de chômage... Mais il en gardait la sensation d'une profonde amertume qu'aucun thé vert – ou café turc - ne pourrait faire passer. L'impression de ne plus avoir de but, ni d'utilité.
Il ne sortait pratiquement plus de chez lui. Pour quoi faire ? Il n'avait conservé qu'une chose de sa vie d'avant. Une manie. Celle de faire sonner son réveil tous les matins, dès potron-minet.
QUARANTE ANS
Le radio-réveil s'alluma, comme chaque matin dès potron-minet. Rapidement, il coupa le son, se redressa doucement, jeta un regard sur la silhouette endormie à côté de lui puis se leva, tout doucement, sans faire de bruit. Il pénétra dans la salle de bain pour de rapides ablutions matinales, il ne fallait pas se mettre en retard. Il s'habilla sans perdre de temps. Dans la cuisine l'attendait sa besace, alourdie de son casse-croute, et une bouteille thermos, remplie de thé. Il prit le temps de se verser une tasse pour se réchauffer avant d'affronter la fraîcheur du matin. Il enfila son manteau – manquerait plus qu'il prît froid -, son cache-nez, son bonnet et sortit. Toujours doucement. Toujours sans faire de bruit.
Dehors, il faisait sombre. Sombre et froid. L'air était vif. Son pas aussi. Il rejoignit la station de bus. D'autres matinaux l'attendaient. Silencieux. Encore dans leurs rêves et pris dans leur routine de somnambules. La lueur des phares annonça le bus qui s'arrêta à leur hauteur. Dans un bruit pneumatique, la porte s'ouvrit. Ils se hâtèrent tranquillement de monter. Le bus démarra en lâchant une bouffée de gazole dans l'air matinal. La même routine, depuis quarante ans.
Le bus les libéra à la sortie de l'usine. Salut amical et mécanique au surveillant puis entrée dans le bâtiment. Vestiaire puis re-salut amical aux collègues, à l'équipe de nuit qui débauche, à la pointeuse qui tilte. Entrée dans l'atelier. Bruit assourdi des machines. Chacun à son poste. La même routine, depuis quarante ans. Pour la dernière fois.
« Alors, c'est aujourd'hui le grand jour ? » Sur le coup, il ne réagit pas. Il ne réalise pas qu'on s'adresse à lui. « Hé, Cyriaque, c'est aujourd'hui le grand jour ? » Oui, c'est à lui qu'on s'adresse. C'est José. Son copain José. Il a un grand sourire, large, franc... Avec ses deux dents de devant qui lui manquent, il paraît même encore plus large et plus franc. « Oui, c'est aujourd'hui » répond-il, comme en retournant chaque syllabe dans sa bouche, pour sentir leur goût avant de les expulser. « Ben, dis-donc, on dirait que ça ne t'enchante pas plus que ça » s'étonne José. « Ne me dis pas que tu vas regretter la taule ? » La « taule », c'est l'usine, l'atelier, son bruit, son rythme... Non, bien sûr, non. Il ne la regretterait pas. Il fit un signe de dénégation à José puis se retourna vers sa machine. L'ouvrage n'attendait pas. On ne les payait pas, après tout, pour discuter. « Sacré Cyriaque » dit José. « On en reparle à la pause. » Clin d'œil complice à travers les verres ronds et épais de ses grosses lunettes de myope. Avec son œil droit exorbité, son clin d'œil paraissait encore plus complice.
Cyriaque se retourna vers sa machine, attentif à ses frémissements, son bourdonnement familier, celui qu'il retrouvait chaque matin et qui l'accompagnait toute la journée. Il s'affairait... Non, on ne le payait pas à rien faire et il avait toujours mis un point d'honneur à mériter sa paye. Il avait éduqué ses enfants comme ça. Il avait des principes.
Le jour ne s'était pas encore levé au moment de la première pause. Il se rendit au vestiaire accompagné de José, récupéra sa besace et sa bouteille thermos dans son casier, et ils se rendirent dans le local pour se détendre quelques minutes et se restaurer. Comme d'habitude, il proposa à José de prendre une tasse de thé. Comme d'habitude, José refusa poliment. Comme d'habitude, José lui proposa un coup de chopine. Comme d'habitude, il refusa poliment. Du très bon rosé pourtant. Sourires complices. Et ouverts.
Le local n'était pas bien grand. Il y faisait tiède. Dans un coin, une cafetière glougloutait, juchée sur un tabouret. L'odeur du café – arabica – flottait dans l'air. Ils se sentaient bien, dans un no man's land entre le crépuscule et l'aube, dans une alcôve nimbée d'une aura électrique, insonorisée, abritée du rythme de l'usine et des grondements de la machine. Cyriaque se redressa et s'approcha du tableau d'affichage, au dessus de la cafetière.
Extraits du règlement intérieur relatif au temps de pause. Affichage syndical. Tracts accompagnés des habituels « inadmissible » et « inacceptable » et « ça ne peut plus durer » - et pourtant, ils nous en faisaient admettre et accepter, pensa-t-il, et ça durait. Facile quand on est du côté du manche. Une carte postale de Jean-Jacques était punaisée sur le tableau. Jean-Jacques avait pris sa retraite, au grand soulagement des contremaîtres – pardon, des « managers opérationnels » comme on les appelait désormais, ici en tout cas - qui le considéraient comme une grand gueule. On disait que ses parents l'avaient baptisé ainsi à cause de Jean-Jacques Rousseau. N'importe, Jean-Jacques avait du tempérament. Il avait animé la cellule syndicale, organisé, revendiqué, manifesté, lutté, négocié, ergoté, pinaillé... Puis un jour, il était parti. Atteint par l'âge de la retraite. Lui aussi. Depuis, il envoyait régulièrement des cartes postales. Au début, tout du moins. Il cultivait son jardin. Des fleurs, du muguet... et des églantines. On ne se refait pas. La carte avait jauni. Les tracts aussi. « Et moi, se dit Cyriaque, j'ai jauni aussi ? »
« Hé » lui dit José, le tirant de ses pensées. « Tu ne vas pas me dire que tu vas regretter la taule ? »
Le temps de pause s'était écoulé. Il fallait reprendre. Leurs machines les attendaient. Commandes numériques, cadrans, écrans, un univers digital dans lequel évoluaient des hommes en bleu de travail, les oreilles couvertes de filtres auditifs... La journée passait toujours très vite, rythmée par la cadence des machines : pause, reprise, pause, reprise, repas, reprise... Comme si les machines avalaient les heures. De brefs moments de convivialité découpaient le temps de travail. Quelques plaisanteries étaient échangées entre cols bleus. Des critiques aussi. Des railleries. Le train-train monotone de l'usine. La routine qui organisait la vie des salariés.
Jusqu'à ce que tout cela prenne fin. Au signal du changement d'équipe. Cyriaque se dirigeait vers son vestiaire quand José le rattrapa. « Viens au local, tu ne vas pas partir comme ça... On t'a préparé une petite fête.»
Le local n'était décidément pas bien grand. Encombré d'une table qu'on avait repoussée contre le mur, à côté de la cafetière juchée sur un tabouret et des chaises qu'on avait empilées à côté de la cafetière, juste sous le tableau d'affichage. Sur la table, une nappe en papier, pour ne pas salir, et sur la nappe, des gobelets en plastiques, des bouteilles de mousseux, de vin blanc ou de rosé, ou de soda pour ceux qui ne veulent – ou ne peuvent - boire d'alcool... Des assiettes en carton avec des biscuits apéritifs, des bretzels salés, des pistaches étaient disposées sur la table. Une ou deux guirlandes de papier punaisées au mur achevaient de donner un petit air de fête. Les copains de l'atelier étaient là, avec José, hilare, sourire plus ouvert que jamais, la petite de la compta, rougissante (timidité ou alcool ?) - l'autre, la vieille avait décliné l'invitation - et les deux contremaitres de « l'ateul », un peu moins « managers opérationnels » que d'habitude. Tous rassemblés pour « marquer le coup. »
Le plus âgé des managers prit alors la parole pour expliquer que, non, décidément, on ne pouvait laisser Cyriaque partir comme ça, après toutes ses années de « bons et loyaux services », selon la formule consacrée. Bons sourires, approbations, applaudissements, congratulations, saluées par le « pop » de la première bouteille de mousseux.
On entourait Cyriaque, on le félicitait, on le congratulait, quelle chance il avait ! La retraite, heureux veinard ! Enfin, il pourrait faire ce que bon lui semblerait. Et de bon matin ! La pêche ? La chasse ? La grasse matinée ? Bons rires. Tout le monde était très enjoué. On remplissait les verres qui débordaient... Qu'importe, ce n'est pas tous les jours fête ! Les gobelets dessinaient des anneaux colorés sur la nappe en papier, entre les taches et les miettes, pas grave, on nettoierait plus tard. La petite de la compta avait les joues rouges. Elle embrassa Cyriaque sous les applaudissements. On lui versait du soda dans son gobelet – jamais d'alcool, c'était un principe. Cyriaque s'attachait à ses principes. Que lui resterait-il sinon, quand il n'y aurait plus sa routine ?
Puis une clameur s'éleva : « le cadeau, le cadeau »... Tous les copains de « l'ateul » s'étaient cotisés. C'était José qui avait discrètement organisé une cagnotte. La petite de la compta était chargée d'apporter le paquet. « Allez, allez, ouvre-le ! »
Cyriaque défit le paquet, l'ouvrit sous les applaudissements... Un service à thé, non, à café, un service à café turc... made in China. « Tu bois ce que tu veux avec. Du café ou du thé, lui dit José, avec un clin d'œil très complice derrière ses grosses lunettes... »
Toute cette agitation perturbait Cyriaque, d'habitude si discret. Sa tête bourdonnait. Quarante ans, ça faisait quarante ans aujourd'hui...
Le bourdonnement s'intensifia. C'était celui du radio-réveil. Il avança sa main vers le bouton d'arrêt et l'éteignit. Puis il se retourna vers le corps endormi à côté de lui. Puis il se rallongea, les mains derrière la tête. Quarante ans, songeait-il. Aujourd'hui, il venait de basculer de la catégorie « chômeur » à la catégorie « retraité ».
Cela faisait cinq ans que la « taule » avait fermé et qu'ils s'étaient tout retrouvés sur le pavé, lui, José, Jean-Jacques, La petite de la compta, les « managers »... L'usine avait fermé et réouvert ailleurs, en Roumanie ou en Chine... Il avait bénéficié d'une mesure de pré-retraite, un terme poli pour éviter d'employer celui, plus infamant, de chômage... Mais il en gardait la sensation d'une profonde amertume qu'aucun thé vert – ou café turc - ne pourrait faire passer. L'impression de ne plus avoir de but, ni d'utilité.
Il ne sortait pratiquement plus de chez lui. Pour quoi faire ? Il n'avait conservé qu'une chose de sa vie d'avant. Une manie. Celle de faire sonner son réveil tous les matins, dès potron-minet.
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A côté du Viper, grandeur nature, les autres maquettes sont plus modestes.
Il y avait, entre-autres, la maquette de la navette de secours du vaisseau Nostromo dans Alien, le chef-d’œuvre de Ridley Scott (1979) ainsi qu'un croiseur impérial triangulaire de L'Empire contre-attaque (pas reproduit, trop peu de temps et trop de détails) et un Aigle (Eagle) de la série des années 70, Cosmos 1999. Autant je détestais les vedettes (Martin Landau, sévère, et Barbara Bain, glacée) sauf le professeur Bergman (Barry Morse, paternel), autant j'aimais les lignes de ces vaisseaux post-2001 et pré-Star Wars.
2001, l'Odyssée de l'Espace n'était pas oubliée car il y avait des maquettes des vaisseaux du film de Kubrick (hélas, pas de combinaison spatiale) et aussi l'impressionnant Rodger Young, le vaisseau amiral du Starship Troopers de Paul Verhoeven (1998)
LE SAVIEZ-VOUS ?
En 1895, le visionnaire russe Konstantin Tsiolkovski imagine de construire une tour de 36 000 km depuis la Terre pour accéder à l'espace.
Pourquoi 36 000 km ?
Parce qu'à cette altitude, les objets échappent à l'attraction terrestre et une simple poussée permet leur mise en orbite.
En 1960, Youri Arsutanov imagine le concept d'ascenseur spatial en remplaçant la tour par un câble très résistant reliant la terre à une station en orbite géostationnaire (c'est-à-dire, gravitant autour de la Terre à la vitesse de sa rotation...)
Mais le projet est abandonné jusqu'à l'invention des nanotubes de carbone.
En 1979, Arthur C. Clarke, l'auteur de 2001, l'Odyssée de l'Espace, popularise l'idée à travers son roman Les Fontaines du Paradis.
Aujourd'hui, les entreprises liées à l'aérospatiale rivalisent pour mettre au point cet ascenseur pour les étoiles dont l'utilisation diviserait par 1000 voire 10 000 le coût d'expédition d'un objet dans l'espace
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Suite de l'expo avec un costume de Necromonger, un méchant des Chroniques de Riddick (2004).
Riddick est un personnage apparu dans le film Pitch Black (2000), incarné par Vin Diesel.
Criminel en fuite, il devient un conquérant au terme des Chroniques. Un film esthétiquement très réussi.
Il apparaît aussi dans un court-métrage animé, Dark Fury.
Huit costumes du film sont exposés. Hélas ! Je n'ai pas le temps de les croquer tous.
A côté, on entend l'intro tonitruante de la bande originale du premier Star Trek qui passe en boucle.
Sont exposés la maquette de l'Enterprise (modèle Next Generation) et les uniformes de Star Fleet (pour les amateurs de chemises en licra et de galons en papier alu.)
Au bout de dix minutes, la musique devient exaspérante !
Je fuis.
Plus loin, une pièce consacrée aux pulps (les romans populaires bons marchés des années 20 à 50), avec de superbes couvertures, aux romanciers de SF et à quelques jouets.
J'en profite pour poster une couverture dégotée par Jérôme Wicky du forum super-pouvoir.

© The Fantasy Library
Un homme chauve-souris contre un robot ? Mais où vont-ils chercher tout ça ?
Je croque rapidement une maquette de space pin-up et me sauve.
A signaler une pièce réservée à Dune, le roman de Frank Herbert (1966), avec des dessins signés O. Vatine pour l'habillage du jeu de rôle inspiré de cet univers.
Oubliez le mauvais film (oui, mauvais !) de David Lynch et lisez le roman (au moins le premier) : Herbert y dépeint une société entièrement basée sur la consommation d'une substance (l'épice) qui rend possible le voyage dans l'espace.
Comme l'épice ne peut être produite que sur une seule planète, Dune, le contrôle de celle-ci devient un enjeu pour la domination de l'empire galactique.
Rejeter la technologie pour voyager en consommant des substances... Furieusement seventies comme concept !
Olivier Vatine est le dessinateur de l'album Stan Pulsar (une parodie de space opera intitulée l'As des Astreset publiée dans Fluide Glacial) et des premiers (et meilleurs) Aquablue.
Aquablue (1988) de Th. Cailleteau (scénario) et Olivier Vatine (dessins) narre, sur une lointaine planète, la lutte d'extra-terrestres à peau bleue contre un conglomérat militaro-industriel capitaliste venu les exproprier.
Les primitifs affrontent des armées ultra-modernes équipées d'armures de combat.
Heureusement, quelques idéalistes, savants et écologistes leur prêtent main forte...
Cameron, pourquoi tu tousses ?
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Suite de l'exposition avec les robots.
C3PO (ou Z6PO, si, comme moi, vous êtes de la génération Goldorak) est en bonne place, accompagné de R2D2, Robocop, Twiki (de la série TV Buck Rogers au 25e siècle), l'Homme Bicentenaire, I Robot, de l'incontournable Robby de Planète Interdite etc.
Robbix, le robot de l'exposition est un automate interactif qui s'exprime en plusieurs langues... pour tenir le même discours un peu lassant à la longue.
Plus loin se trouvent des costumes de différents films (l'Âge de Cristal, Starship Troopers et le 5e élément - certes pas le meilleur film de SF du monde mais qui réussit au moins à être un agréable divertissement.)
Luc Besson, notre George Lucas à nous disait, : "la différence entre (George) Lucas et moi, c'est...
(le goitre ? non.)
C'est que moi, j'ai payé Mézières."
On note que la tenue des policiers de l'univers du 5e élément comporte des inscriptions en terrien et en extra-terrestre. Comme ça, les aliens savent qui leur cogne dessus.
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Merci. 

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Exposition science et science-fiction à La Vilette.10

Suite de l'exposition dans sa partie consacrée aux robots.
On reconnaît Maria de Métropolis (Fritz Lang - 1927), le Terminator (série T-800) de James Cameron (série B -1984) et un robot jouet rapidement croqué.
J'avais un petit coup de pompe et j'ai bâclé la pauvre Maria (surtout les pieds.)
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le mot "robot" aurait été forgé par Josef Capek, le frère de l'écrivain tchèque Karel Capek, et employé pour la première fois dans la pièce d'icelui R.U.R. (Rossum's Universal Robots), créée en 1921 à Prague.
Le terme robot dérive du mot "travail" en langue slave.
Prague est également la ville du Golem, le géant d'argile animé par les signes cabalistiques gravés sur son front pour protéger la communauté juive.
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Dessin réalisé pour le concours BD 3D dans le cadre du Festival de Bande Dessinée de Clermont-Ferrand (dont le Festival Tous en BD de Saint-Beauzire perpétue la tradition.)
Comme nous étions en 2001, j'en ai profité pour adresser un petit clin d’œil au classique de Stanley Kubrik.
Et pendant ce temps-là, Jean-Marc Lainé ® fait mauvais genre.
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La faune de l'espace. (*)
Suite de l'exposition...
Après un passage consacré aux univers virtuels (avec les costumes de Matrix et de Tron) et aux sociétés futuristes dystopiques (avec les costumes de l'Age de Cristal de Michael Anderson (1976) et de La Planète des Singes, la version de 2001 par Tim Burton - par certains égards plus fidèle au roman de Pierre Boulle que la première adaptation de 1968 ), voici les extra-terrestres : une statue grandeur nature du 8e passager du Nostromo (Alien, 1979),
les uniformes des Visiteurs reptiles nazis de l'espace de V, la série tV des années 80, et les masques de quelques extraterrestres de La Guerre des Étoiles (Starwars - a new hope) quand elle ne s'appelait pas encore épisode 4.
On reconnaît notamment Greedo, le tireur que Yan (pas encore Han) Solo abat à travers la table de la cantina (avant que George Lucas, le réalisateur, ne bricole le montage de la scène pour essayer de donner l'illusion que Solo tire en état de légitime défense afin d'adoucir le personnage.)
Alors que je croquais le singe (avec l'armure, c'est plus croustillant), un monsieur me dit :
"si je puis me permettre, je trouve que vous faites de très beaux dessins."
Permettez-vous, mon cher.
Et n'arrêtez pas.
(*) Si c'est la faune de l'espace, c'est normal qu'on ne l'entende pas crier...
Modifié en dernier par Zaitchick le ven. juil. 08, 2011 20:49, modifié 1 fois.
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Re: Ouvert durant les travaux : Projet de Zaitchick

Voilà, une bonne exposition de science-fiction ne pourrait se passer du plus célèbre des robots et c'est donc Robby le Robot de Planète interdite (1956) qui vous salue...
LE SAVIEZ-VOUS ?
Robby le robot fut tellement populaire qu'il apparut dans de nombreux films et séries télévisées parmi lesquelles The Twilight Zone (La Quatrième Dimension), Lost in Space (Perdus dans l'Espace avec Guy-Zorro-Williams) et même un épisode de Columbo.
Le scénario de Planète interdite est inspiré de La Tempête de William Shakespeare. (*)
(*) Un gars (voire deux) qui écrivait des pièces (1564-1616)
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