Felwynn a écrit :Abrams s'est excusé d'avoir "abusé des lensflares" auprès de son public à la suite de Super 8 où il persistait à en foutre de plus en plus dans tous les sens. Faut pas déconner non plus. X)
Lis l'article que j'ai mis en lien : on parle bien ici de STAR TREK... Mais je te confirme qu'il l'a dit aussi pour Super 8.
Et canon intact ou pas, TNG s'est quand même pris la foudre des fans parce que "Star Trek c'est pas ceci-cela".
Tout à fait. Mais ce que je veux dire c'est que le "c'est pas Star Trek" de 1987 c'était purement du "c'est pas Kirk & Spock", donc, encore une fois, rien à voir avec ce qui nous occupe aujourd'hui
Je prétends pas une seconde que tu as tort de ne pas aimer Discovery, je maintiens juste que trop de gens confondent leur appréciation avec du concret.
J'ai bien compris, c'est pourquoi je te dis que j'ai du concret en plus de mon expérience.
Alors, désolé, mais je me suis fait tout ce qui est déjà Sorti et je pourrais argumenter tout autant pour démontrer que l'Arc de Discovery n'est pas mal branlé du tout ^^
Allons-y
Le double pilote est prenant, il pose parfaitement les bases d'une guerre entre une Starfleet pas préparée à rencontrer des ennemis qui ne sont pas là pour résoudre les choses à l'amiable
Pourtant avec les guerres Romuliennes, cet état d'esprit de Starfleet n'est pas cohérent... OK on oublie le canon 5 minutes et on juge sur pièce
et il présente des personnages tous aussi ambivalents et imparfaits les uns que les autres dans les deux camps.
Exemple ? Le pilot présente des personnages plutôt par leur fonction et ils n'en sortent que peu finalement. Pour qu'il y ait ambivalence, il faut que plusieurs facettes contradictoires existent. Est-ce le cas ? Si oui, pour qui ?
Catégoriser Burnham comme Mary-Sue, en plus de se baser uniquement sur les événements du pilote, c'est un peu simpliste, c'est juste oublier qu'elle a été élevée selon la philosophie vulcaine (et si on va par là quel personnage Vulcain n'est pas un Gary-Stu au juste?), et ça demande d'oublier le fait que même au sein de ce pilote qu'elle ne "sait" rien à l'avance, et doit ses actes aux conseils de Sarek.
De ta part, c'est oublier qu'il y a une concentration d'éléments sur ce personnage qui en font une Mary-Sue :
-Michael Burnham est la seule humaine a avoir suivie un enseignement Vulcain, la seule humaine à avoir subie une attaque des Klingons.
-Michael Burnham est la première humaine à entrer en contact avec des Klingons en un siècle, la première humaine à tuer un Klingon et de plus, la première a tuer 2 chefs d'une grande maison Klingon (au début et à la fin des épisodes déjà vus).
-Michael Burnham a raison (avec l'aide de Sarek, OK) : les Klingons ne respectent que la force, ils dénigrent la fédération avec le "nous venons en paix", c'est la marque de faiblesse qui permet le ralliement Klingon et déclenche l'attaque.
-Deus ex : Michael Burnham est téléporté alors que ça semblait impossible, puis survit à la déflagration de sa cellule (toujours pas compris), elle sort de sa cellule parce que...et elle va se sortir d'une condamnation à perpet' !
Et ça, ce n'est que les 2
bon sang de premiers épisodes ! Par la suite, le rythme ne va pas ralentir et Michel va toujours donner l'impression de toujours tout faire, toujours tout savoir en étant toujours mise en avant dans le récit, même lorsque ce sera forcé. Au delà du fait que STAR TREK est une histoire d'équipe avant tout, ce n'est pas le fait qu'un personnage, une héroïne sorte du lot qui est à critiquer (c'est une bonne idée pour faire du neuf dans la saga), mais la façon peu crédible c'est toujours amenée. Dire que la suspension d'incrédulité est mise à mal dans cette série est un pléonasme : j'ai moins de mal avec TOS et ses dialogues ou situations parfois désuètes, c'est dire...
La suite de la série nous laisse quand même bien voir un personnage détruit, complètement largué devant le fait qu'un capitaine veuille l'intégrer à ses équipes, qui comprend certes vite qu'il n'est pas dans un vaisseau d'explo (mais bon ça si tu le comprends pas avant elle au bout de dix minutes d'épisode 3, je vois pas bien quoi dire) mais qui va se tromper sur la nature de ce qui se trame jusqu'à ce qu'on lui explique, et qui ensuite se contente de faire son taf d'expert scientifique.
Ouais, puis elle capture le tardigrade, comprend en moins de 2 comment faire fonctionner le moteur à spores alors que les gars qui l'ont créé et bossent dessus depuis des années, sont largués... Mais non ce n'est pas forcé, sacrée Micheal !... :p
Le reste des persos n'est pas moins intéressant, mention spéciale à Saru qui se fait inonder d'insultes de la part des Trekkies alors qu'il doit être le perso le plus représentatif de l'esprit de Starfleet toutes séries confondues et offre par son caractère et son background des perspectives de développement super intéressantes;
Alors là, je suis d'accord à 1000% !!! C'est le meilleur personnage, avec un background intéressant : sa nature étant l'exacte opposée de ce que représente Starfleet, il me tarde de comprendre comment il en est arrivé là.
Si on oublie que son "pouvoir" (très stylé et pertinent) semble être complètement incohérent car il ne fonctionne qu'avec Micheal (oui, encore elle)... Ici aussi donc on a de GRAVES problèmes d'écriture (et non pas de "choix dans le récit"). Par exemple, dans l'épisode 8, le comportement de Saru est super intéressant : il était plus ou moins sous l'influence des créatures qui lui ont fait "oublier" ses instincts. Quand il a compris qu'on pourrait l'arracher à cette béatitude, il a pété un plomb. Sans doute que sans les créatures, rien de tel ne ce serait passé, donc était-ce réellement de sa faute ? Et c'est une réflexion sur laquelle on ne peut pas trancher si facilement quand on y réfléchis... Mais l'épisode ne se saisit pas du tout de cette question et préfère utiliser son temps d'antenne à la romance de Micheal (oui SON histoire d'héroïne est forcément plus importante)... Et puis, après avoir largement contribué à saboter une mission primordiale, à la limite de la mutinerie, voici que tout est oublié et qu'aucune conséquence pour Saru n'existe... Tu ne vas pas me dire que tu trouves ça normal ?!?!? Si ça avait été Micheal, ça aurait été diff...
Oh... wait...
quand à l'accusation des personnages qui sont tous des connards...
Moi cet aspect ne me dérange pas. Mais si je distingue Discovery de DS9, pour comparer ce qui est comparable et bien on voit que la finesse était plus de mise dans les années 1990. Mais encore une fois cet aspect ne me dérange pas. Ce qui me gêne en revanche c'est que la seule à avoir cet esprit "bienveillant" que l'ont connaît des personnages de la franchise est ENCORE Burnham (tu vas me le concéder que c'est une Mary Sue oui ?!!
)...
le sentimentalisme à la Picard (celui dont les fans de TOS continuent de se moquer mais bon, à part ça "l'esprit Starfleet" c'est un truc gravé dans le marbre et invariable) n'a pas trop sa place.
Au dernier recensement, ils seraient encore 155 :p
Ils sont là pour gagner une guerre avec UN vaisseau qui a une technologie super mal comprise et bancale (et qui canon oblige, est vouée à l'échec sur le long terme) mais toujours remis en cause par le haut-commandement. Et ça suffit pour avoir une gestion interne un peu tough. Mais là encore, même si la critique sur les relations entre les persos se valait, ça n'est vrai que pour les quelques premiers épisodes où on dévoile le Discovery, parce que rapidement, les personnages s'acceptent et intéragissent de façon très sereine en dépit de la nature de leur taf, et spécialement Stamets qui là encore, est un personnage assez ambivalent pour qu'on ne puisse pas présmer de ses réactions, mais trouve encore le moyen de gagner en profondeur avec sa découverte et l'influence qu'elle a sur lui; il en devient aussi drôle qu'inquiétant
Même si l'intrigue est
archi prévisible (et donc ennuyeuse), je suis plutôt d'accord avec ce point.
et on peut compter sur les doigts d'une main les persos de Star Trek qui sont assez complexes pour poser un tel conflit de sensations.
Heu... sans réfléchir : Kirk et son racisme anti-klingon est pas mal, Spock et ses super-tiraillements intérieurs de métisse aussi. Dans DS9, c'est un festival de supers personnages ambivalents : Odo, Kira, Garak, Bashir, Sisko, Dukat pour ne citer qu'eux. Ça fait déjà plus d'une main
Ta critique est ce qu'elle est mais sur 28 minutes de vidéo, je pourrais déplorer que la série n'est pas vraiment le sujet principal, et que ta comparaison se fait principalement sur un comparatif entre la situation de guerre des DS9 et celle de Discovery.
Je pourrais le faire sur d'autres choses, mais j'ai préféré prendre un morceau de la saga qui est clairement un sillon déjà exploré et que "refait" Discovery, cette comparaison me semble donc judicieuse.
Et de base, dans ton argumentation il y a un élément qui passe totalement à la trappe, c'est que DS9 se passe au plus tard de la timeline de la fédération, alors que Discovery se passe dix ans avant TOS; et l'ère TOS ça reste une ère où l'humanité connaît encore des guerres civiles, des rémanents d'autocratie et un système organisationnel qui semble sorti de peu d'une néoféodalité. Et rien que ça, ça induit, bêtement, que non, le Starfleet de Discovery et celui de DS9 ne peuvent pas aborder les problèmes de la manière, parce que ce sont deux organisations totalement différentes de deux époques totalement différentes.
Ce que tu dis est totalement juste. Mais 10 ans plus tard Kirk et l'ensemble des personnages semblent plus humanistes que Lorca & Cie. Tout va changer pour le mieux en seulement 10 ans ??? La réponse ne fait pas de doute car ce sera Micheal (encore elle) qui en sera la cause...
Et surtout, j'ai vraiment l'impression d'écouter une critique qui se base sur le visionnage du début uniquement, sans recul sur le reste.
Mon argumentation te semble vraiment manquer de recul ?...
Et ça me dérange profondément; je peux me tromper, mais beaucoup de tes arguments sonnent "first five episodes";
Non : "first eight épisodes"
effectivement la série est quand même axée sur l'exploration d'une autre ambiance avec du redesign et le démarrage ne se fait pas sans heurts.
Certes, mais beaucoup de ces heurts auraient put être évité (c'était pas si compliqué en fait). Encore une fois, le soucis est intrinsèquement
l'écriture globale, j'espère que les exemples que j'ai développé plus haut, appuieront cette affirmation pour la rendre plus crédible à tes yeux. D'ailleurs, ce qui est amusant c'est que les scénaristes "paniquent" déjà dans leurs déclarations suites aux retours nombreux sur la série. Ça sent le revirement de leur part, car j'ai suivi leurs déclarations depuis le début et visiblement
ils semblent pressés maintenant de nous expliquer que tout est cohérent, plus trop rassurés sur leur capacité à captiver un fandom vieux de 51 ans et à conserver de nouveaux téléspectateurs.
En attendant sur cette logique de visionnage d'intro, on prend Star Wars Rebels et on peut dire "ouais bon ben c'est nul à chier, c'est un remake d'Aladdin avec un gosse qui vole des fruits devant des Stormtroopers". Parce que oui, c'est littéralement tout ce qu'on voit à l'écran pendant cinq épisode avant que l'intrigue de la rébellion ne prenne place et avant ça on n'a fait qu'introduire les personnages récurrents dans des épisodes avec peu d'enjeux.
Connais pas... Mais bon, j'espère que lorsqu'on a vu la moitié d'une saison, ON PEUT émettre un vrai avis éclairé sur cette première moitié qui est une partie non négligeable de ce que sera la série dans son ensemble, (peu importe sa durée finale), d'autant plus lorsqu'il s'agit du début.
Mais bon, je vais arrêter de m'apesantir sur le sujet, de toute manière il est improbable qu'on tombe d'accord, c'est au moins un VRAI invariant avec Star Trek: c'est que jamais une seule série n'a contenté tout le monde. ^^
Oui, comme toute oeuvre. Cependant il y a des séries ST qui ont contenté plus de monde que d'avoir des haters. Discovery ne semble pas en être une de cette catégorie pour le moment.